Cette oeuvre interroge le lien entre la folie et les femmes et la place que l’on a faite à celles-ci au sein de la société du 19ème siècle à nos jours. Coincées entre le désir de s’épanouir et les attentes d’une société masculine, ces « femme névrosées » souffriraient d’un manque de liberté de comportements.
Ici, l’enfermement psychique, parfois physique donne à voir un corps morcelé, disséqué. Cures de repos, traitements électriques, pharmaceutiques étaient administrés à ces femmes dites hystériques. De nos jours, la cure psychiatrique se traduit essentiellement par l’apport d’une réponse physiologique. Or, déséquilibre psychique rime t-il nécessairement avec dérèglement chimique ? Les névroses ne seraient-elles pas le résultat d’un jeu subtil entre perspectives culturelles et réalités biologiques mouvantes ?
Captifs, ces fragments de corps sous cloches, comme une mise en culture que l’on observe, renvoyant à l’aspect théâtral des « leçons du mardi » au temps de Charcot, questionnent également l’instrumentalisation du sujet.
Cette main salvatrice, peut être créatice, donnant lieu à quelleconque forme de sublimation apparaît alors comme l’exutoire...
Projets
Souffle PétrifiéProject type
TurbaProject type
MatriceProject type
ExuvieProject type
TighmertProject type
Le retour des refoulésProject type
La cure de reposProject type
DissociationProject type
AliénationProject type
ReliqueProject type
La vierge au sourireProject type
Sols craquelésProject type
Sans titreProject type
K O S MProject type